Tout comprendre au RGE chantier par chantier

Si faire appel à un artisan « reconnu garant de l’environnement » (RGE) est en principe indispensable pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique, une nouvelle expérimentation assouplit ce dispositif.

Rendre un logement moins énergivore n’est pas donné à tout le monde. Toute rénovation énergétique suppose en effet une maîtrise technique pour être performante. Afin de garantir la qualité de ces travaux, l’État a mis en place un processus de labellisation des professionnels, baptisé RGE ou «  reconnu garant de l’environnement ». Depuis janvier 2021, une nouvelle alternative est possible.

Un déficit d’entreprises labellisées

Faire appel à un artisan certifié RGE est une condition sine qua non pour prétendre aux subventions financières aux travaux de rénovation énergétique, telles que MaPrimeRenov’, les primes énergie et offres « Coup de pouce », l’éco-prêt à taux zéro ou encore les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Or, si ce dispositif a fait ses preuves depuis sa création en 2011, il a également démontré ses limites en attirant des entrepreneurs peu scrupuleux.

Plusieurs évolutions sont donc venues renforcer le processus de labellisation, au point que les démarches administratives sont devenues trop lourdes pour les petits artisans du bâtiment. Résultat, le nombre de sociétés certifiées a tendance à chuter. Pour inverser la donne, un arrêté paru au Journal officiel du 30 décembre 2020 a lancé une expérimentation, pour une durée de deux ans, d’un dispositif plus souple : le RGE chantier par chantier.

Plus d’informations : https://www.20minutes.fr/economie/3122515-20210913-experimentation-le-rge-chantier-par-chantier